Dire qu'un fait ou événement en de connaissance commune au sein d'un groupe revient à dire que ce fait y est public. Nous nous intéresserons à la formalisation du phénomène de la connaissance commune au sein de groupes humains, dont certaines critiques soutiennent que les modèles habituels ne peuvent l'expliquer qu'en dotant les individus des capacités cognitives exagérées. Il s'agira dans un premier temps de sélectionner parmi ces critiques celle qui est réellement fondée, avant d'observer qu'elle ouvre la porte à plusieurs formalisations concurrentes entre lesquelles le choix est difficile. Dans un deuxième temps, on reviendra sur le concept originel et informel de la connaissance commune, non soumis à cette critique, et qui au prix d'une interprétation particulière se laisse modéliser à l'aide d'outils classiques. Cela nous mènera à privilégier l'une des formalisations possibles, à la fois cognitivement réaliste et philsophiquement fondée. Enfin, l'analyse précédente ouvrira la porte à une discussion plus générale sur la nature de la connaissance commune.
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